Voie des Corbières- supposée...
- Voies par les Corbières .- hypothèse. peut-être trois voies ; deux voies sont établies : - Une voie partirait des parages de Trébes- Capendu , passant par le col de la Caboche-Requi, vers le Congoust et au delà , vers Fabrezan , environs..
- Et il y aurait aussi une autre voie - établie : Dénommée " chemin des Corbières" . Elle partirait de Narbonne, passant à la Chaussée , les Palais aprés avoir franchi le Rabet , Saint Laurent de la Cabrerisse , Tournissan , se partageant vers Lagrasse, Talairan et Saint Pierre des Champs, en direction des mines et sites de Mouthoumet , Montjoi , Albas, Padern, Talairan...( pages 71 à 73 carte-de la Gaule). ..
.-" Comment a-t-on trouvé du fer?, vers Talairan ou Mouthoumet ? Peut-être que des chasseurs ont t- ils fait un feu d' enfer ,un jour, contre une paroi de la Nieille , ou de l ' Orbieu, contre des roches rouges,et l'ont abandonné, comme ils faisaient à l'accoutumée, sans observer les braises restantes; et plus tard,deux jours aprés, ou un an aprés, un petit curieux , dans les cendres , a retrouvé , le surlendemain, ou plus tard, quelque chose de plat , lourd,, qui tintait ?.; et il a emporté cette chose pesante en " souvenir",espérant un jour en faire quelque chose!...Et au fil des jours,ou des ans, lui ou un autre, a pu trouver une utilisation à cette chose, et a retrouvé la façon de refaire le même processus et la façon de faire un peu de métal à partir de cailloux et d'un feu d'enfer ?!... ( Nielle ou Orbieu , mêmes roches que celles du Congoust) ( Tournissan ...= de Torn Isarnun = le fort d ' Isarn , tour ou palissade , venant du parler Visigoth ; ou bien , viendrait du gaulois "isarno = fer , de " les noms de lieux de l ' Aude" )
Sarcophage de Tournissan,vendu au Musée de Carcassonne pour 200 francs en 1912; servait d'abreuvoir ( "une chance");trouvé au lieu dit " la Bade", petit talus surplombant la plaine ( vallée !) de Tournissan ; rangé au Chateau Comtal; copie en résine à Tournissan, Monument aux Morts-Calvaire,Grande Rue; marbre de Saint Béat; si un Gallo-romain s' est fait construire celà, c'est que Tournissan était particuliérement riche, soit du blé, soit des mines.
De toutes façons , c ' est le fruit du hasard, et de l ' observation permanente, et de la critique, et de la mèmoire , qui font qu ' une découverte est faite : cf le rhum, aux Caraïbes , produit de l' abandon d' un pot de mélasse - résidu de l ' évaporation du jus de canne à sucre, aprés avoir récupéré les cristaux de sucre - récupéré par les travailleurs esclaves , pot avec un peu d' eau - de pluie-, plus de la fermentation ; les pauvres esclaves noirs qui buveaient cette mixture - en y trouvant goût - arriveaient ainsi au travail dans un état que l ' on qualifirait actuellement de "lamentable" tant ils étaient " torchés" ; leur patron se mit donc à faire industriellemnt ce qu ' eux faisaient par hasard ; et il se mit donc à faire du rhum, produit qui n ' existait pas avant .....( " c 'est ce qui se dit au musée du rhum à la Havane....")( aparté).
......- Il y a également une voie-traverse passant par Bizanet et Fonfroide vers Portel , entre Via Aquitania et Voie Domitia-Sud narbonnais..
- une autre , "trés " antique , antérieure aux voies celtes, " et fonction des errements de l ' Aude , passerait au sud de Carcassonne, prés de Carsac, au pied de Pech Angel, puis Palaja, et , peut-être en direction de Monze ",( conférence Chapelle des Jésuites ce 16 Mai 2015) et certainement vers Lagrasse; elle prendrait à partir de " l ' actuelle Voie Aquitania" - le D 33" ; elle couperait l ' aérodrome de Salvaza; et peut-être ? ? ? passerait au Congoust , et donc sur le pont qui a ses débris qui jonchent le lit du ruisseau des Mattes ; ce chemin irait certainement vers les mines, trés certainement trés vieilles - d' avant les Celtes....Ces mines devaient être à abattage au feu , en façade.; c ' est à dire qu ' au delà de 3 à 4 mètres de trou dans la couche de minerai de cuivre ( cuivre : état natif ) ( Cuivre : troisième millénaire - Chalcholtique ) ou autres , on allait se reporter plus loin, pour abattre sans trop se fatiguer et s' exposer....De toutes façons , les besoins en métal, cuivre , argent , ne devaient pas être importants. Quelques dizaines de kg de fer par semaine, et l ' affaire " était jouée", vu les modalités d' extraction, de sidérurgie, la rareté et donc le prix des métaux et les besoins .(paysans-mineurs " riches")
Supposé oppidum du Mont Blanc,quasi entouré par l'Aussou,sur la route des mines...
- Aparté :Au sujet des mines des Corbières et de l ' Aude, petite allusion aux origines " lointaines " dans :" Histoire Naturelle de la Province de Languedoc , de Monsieur de Gensanne , Ingénieur, 1776 ; énoncé des mines de l' actuelle Aude : Or , à Misségre , Diocése d' Alet ,; Villerouge la Crémade ( doit confondre avec Villerouge ) : Fer ;, Perche Merle à ST Polycarpe : cuivre , ( et fer aussi) ainsi qu ' à Lanet et Bouisse ( " soun ricos , amount !") , fer à Davejean et Félines , plomb à " Paleirac" , charbon de terre + Fer et Argent à Segure " et le charbon de terre était consommé à Perpignan, à quelques lieux de là " : ( "Voilà les pollueurs ! c' est eux , les gens de Perpignan , qui polluent avec du charbon ; déjà en 1776 ! haro sur le baudet , qui , tondit d' un pré de moines, une largeur de sa langue - Jean de la Fontaine ; c ' est eux !")-( plaisanterie ! zero calomnie)....Voir aussi Mr Gauthier Langlois ,1988,: exploitation au 2 eme siécle av J.C...Du " charbon de terre" , il y en a également , à Bize , et vers Minerve ; on trouve des galets d' anthracite dans le cours de la Cesse , sous le pont de la Minervoise.; et à Azillanet , Carmaux, dans l ' Orb, ( et dans l ' Oisans.......partout).
Les Corbières s ' étendent sur une zone allant de la Haute Vallée de l' Aude au rivage de la Méditerrannée , et des cimes sud des Hautes Corbières jusqu'au cours de l'Aude sens Ouest- Est , entre Carcasso et Narbo Martius . C'est une zone , comme décrite par Jules Verne , dans sa " Géographie de la France" ( à laquelle il manque l'Alsace-Lorraine, provinces volées...) : "département de l'Aude , essentiellement montueux " page 81 ; Y habitait le peuple des Tectosages, colonisé assez vite par les Romains aux alentours de - 120 ;. population : ? . peut-être 30.000 - 50.000 âmes ? ( quand il y a à manger , il y a des gens; quand il n'y a rien à manger , il n'y a personne) ( pas digueus , pas res ) .
Ces gens là devaient vivre en petites communautés de 100 ,200 , ou 50 âmes, dans des villages perchés sur des éperons, ,oppidums fortifiés en pierres et bois, prés d'un ruisseau,ou d' une source ( maximum à environ 300 mètres ) , agriculture de survie, petits troupeaux rustiques moutons-chèvres, certainement ( plutot /une cinquantaine d'individue - tribu- de la même maniére que l'effectif des gens portant le même nom , dans un département français moyen actuel , se situe aux alentours d'une cinquantaine d'individus )-
Et , mis à part la vie en oppidum- celà devait être la vie des gens il y a deux ou quatre siècles; celà devait être une vie en autarcie , pas forcément miséreuse ou minable ou triste ; ( c'était la vie à Lairiére ou Monjoi , ou Salza ou Bouisse , entre 1850 ,1900 et 1950 .....) ( " ya du blé, des chataignes, des féves, des lapins, du sanglier...et c'était ainsi " une affaire qui marche ! " ) ( " Au XVII eme siècle , une famille de cinq personnes a besoin de deux hectares de blé pour se nourrir....Les bories - lous boyrés- font toutes quatre hectares ; et elles sont actuellement abandonnées car non vivables dans le systéme actuel du XX eme siécle, où "il faut faire du fric !";mais avant, ce qu 'il fallait faire, c' était "survivre", ou mieux, vivre;ce système de " quatre hectares" n'a pas survécu aux masacres de 1914-1918; mais de toutes façons, il n'aurait pas survécu, car les gens, dans ces boyres, fermes, mases, toutes isolées, s'ennuyaient ferme, s' emm...à mourir, et dés qu'ils ls pouvaient, ils s' en échappaient, afin de vivre en ville, " aux spectacles, aux cabarets, aux cafés, aux boulevards, etc";( et ils ont fini par tomber, hélas, dans MBD= Métro-boulot-dodo!);ces manses sont toutes délaissées, sauf par les sangliers qui pullulent dans les Corbières . Dans certaines contrées : Terménés, Talairan, Padern, Montgaillard , pays de mines , le paysan était aussi mineur, sidérurgiste et forgeron , et , peut-être, presque riche et puissant ( mines et minerais découverts comment ? mystère ! par le hasard, l'observation, la mémoire et l'interrogation! ( çà tricotait dur , les neurones, avant!) .....Il y a 100 ans ou 150 ans, le systême d'habitat rural était le même que dans toute la France "à terrains compartimentés" ( hors les grandes plaines !) : la famille , à trois générations, vivait dans une "campagne", la borie -boyre, installée sur trois- quatre hectares, et y vivait-survivait assez bien ; c'est ce systême qui est à l'origine de la conception du Code Civil français :"chacun chez soi dans son coin"; il subsiste ces boyres sur le plateau de Lacamp, ou au pic des Trois-Seigneurs-St Hilaire, ou dans le Berry...le Massif Central...les Ardennes...la Bretagne ; la tuerie de 1914 , puis l'exode rural ont fait disparaitre tout ce système des "manses" , devenu économiquement invivable ......( Sans trop vouloir railler certains, ce qui n'est , ni chrétien, ni correct, ni gentil , ni moral, heureusement que le service militaire obligatoire- SMO- a fait sortir certains hommes de leur tanière ; ce qui , en même temps, a lancé l'exode rural ; mais , d'un autre côté, lors des guerres de la Révolution et de l'Empire, des volontaires , ou des requis , sont allés se battre à Fleurus, ou sur la Bérézina ( "c'est loin!") et sont revenus - pour les survivants - à Montjoie ou Estagel ou Opoul.......) ( et ainsi , ont créé des lieux-dits tels Magenta , la Ferme de Moscou, la Bérézina, le moulin Donau., etc..)
Les gens ne circulaient, pas trés loin , par des chemins, d'abord sentiers (ou pistes de gibier), puis chemins un peu mieux, ne serait-ce que pour échanger -vendre les mètaux ou autres . Il est à remarquer que des produits fragiles tel des pôteries " sigillées" , à sceau , fabriquées prés de Millau-Aveyron, à la Gaufresenque, se retrouvent à 1000 km de leur lieu de facturation! (donc, çà circulait ).( - 2000 - 1000) Les chemins-raccourcis , encore en service début 20 eme siècle (voir les relevés cadastraux) ont servi pendant des millénaires . ( ancien chemin de Lairiére à Salagriffe ....ancien chemin de Lairiére à Villardebelle - Durs!) ( Etc) . Et les petites routes ou pistes romaines ou gallo- romaines ont été englobées par les départementales, ou chemins vicinaux ... ou bien ont disparu complètement.....
....... - Une voie romaine semble avoir traversé les Corbières.- Supposition : - car , d'aprés la table de Peutinger, vers Capendu- Douzens, se trouvait le "centre" de Liviana, lieu cité ailleurs par des auteurs romains ( Sidoine Appolinaire) ( "centre" : soit une station grosse, ou un village ; certainement pas une ville ; peut- être du volume d'une station d'autoroute-sorties-aire de repos, pour comparer...) Cette "station de Liviana" mène d'un côté vers Lézignan-Usuherbas , à l'Est , et à Carcasso- Carcassonne , à l'Ouest, sur la Voie Aquitania . Un territoire immense est situé à son Sud , barré par la ( petite) chaine de " montagnettes" de l' Alaric - (630m); on franchit cette chaine au sud de Comigne, par une route-actuelle - et un col, tous les deux un peu raides , (ou bien par le chemin de Comiqne qui passe au Bouscat et descend direct sur Montlaur ) , et on arrive dans une vaste plaine ( donc : culture du blè)( de plus : terre bien " grasse" et riche) : la plaine de Montlaur et le Val de Dagne ( lieu d'une bataille , 5e 6e, 7e siècle ; ossements humains de charnier, débris d'armes, jadis, dans les vignes....Qui contre qui ??? Sarrazins ? Visigoths?) , la plaine de Requy et l'actuelle D 116 ( ou les petits chemins).... Ensuite , pour aller plus au sud : tout est barré par des monts , secs, abrupts, inhospitaliers; le seul passage est par les gorges du Congoust, ruisseau des Mattes , abruptes, dures, mais courtes ; on arrive ainsi à Ardolou et dans les riches plaines de Camplong- Fabrezan, St Laurent (qui donne accés aux zones de mines) ; on pourrait passer tout simplement par Moux, mais celà éviterait l'accès direct à Montlaur et au Val de Dagne ; ensuite , on continue par Thézan, avec toujours de belles plaines ! que demander de plus : c'est plat, c'est pour le blé, il y fait bon, donc " çà roule!"; et on continue vers Portel par la Berre , encaissée, mais c'est court , et on arrive à Sigean , et donc , peut-être par le "chemin des ornières" , cité dans le site internet de Sigean- Roquefort , coin Granges-Neuves ,Gasparets-Ginestas...". " Cà roule". ' ( pourquoi pas?).
Cette voie , au conditionnel , par Montlaur et le Congoust, est en même temps une "voie stratégique" , militaire , pour avoir accès direct et rapide à un zone de montagnettes , et zones trés compartimentées; donc, si quelques mouvements séditieux naissent dans ces montagnes et recoins alentours , ils peuvent être rapidement jugulés : Plateau de Lacamp 732 m , gorges du Sou , la Camarier, l'Alaric , massif de Bouisse et du Milobre 932 m -cé bô-; en effet ,cette voie pénètre dans le compartimentage des massifs à populations qui peuvent être hostiles, et qui , par cette voie pénétrante, peuvent être surveillées et calmées. ( à Tournissan , village essentiellemnt viticole , trainaient , devant chez quelqu'un , jadis, deux blocs de "chutes de coulée," diformes, trés lourds, tout rouillés, : " oh , ils viennent de l ' aïeul ,qui les avait trouvés dans la montagne, aprés l ' Orbieu !..."; je (ne)sais ce que sait"...)
Des petits signes matériels dans les gorges du Congoust peuvent étayer de fait ce tracé .( tout petits). Dans la gorge , il y a des traces d'un pont ancien ( les culées , et les blocs , épars et roulés) ; donc , il y a eu un pont, à cet endroit ! Pourquoi faire ? En général , c'est pour relier les deux rives d'une gorge , et enjamber un cours d'eau ( quoique , actuellement , on fait des ponts , quques fois, ou des gares, ou des aéroports " vides":; ne polémiquons pas).( aéroport ? "qui a dit aéroport?"; et celui de Vatry , route de Chalons en Champagne à Arcy sur Aube ? ques aquo? ).( ou des gares TGV-Betteraves, trés chères, trois poilus et deux chiens qui en descendent, pour monter dans la dilgence de la Meuse, ou d' ailleurs)........
Pont des Mattes/ Gorge du Congoust : Sur la 1ére photo,, on voit nettement, partant de la culée d'un pont détruit , une trace et un petit thalweg qui monte sur la droite, trace certaine d'un chemin - Question , sinon , pourquoi un pont ? construit en solide ,et perdu dans la nature ? dans " la pampa", et au milieu de nulle part ? Amusement d'une communauté pour passer le temps ? exercice en dur d' une unité du Génie de l armée de l ' époque ? Ou bien seule et unique trace d'une voie importante complètement disparue ? ....... Figure sur la carte de 1852...
Ces deux culées de pont, en pierres taillées, mortier trés ancien, sont les restes d'un pont enjambant le torrent-sec- du ruisseau des Mattes, qui emprunte, et a fouillé , les Gorges du Congoust ; par ce conduit , s'est échappé , au début du quaternaire, le lac qui a formé le Val de Dagne, lac alimenté par le Plateau de Lacamp. Le pont figure sur la carte au 1/50.000 de 1889, Carcassonne Sud-Est-Montlaur , sans chemin au bout.; la route y figure , route tracée à la "dynamite" dans les gorges, en particulier dans trois grosses arêtes rocheuses qui descendent jusqu'au torrent , bouchant ainsi l'éventuel passage rive gauche; donc, il valait mieux faire un pont, demandant moins de travail ,que continuer sur la même rive; rive gauche, l'accés au feu-pont est barré par un bloc énorme, descendu là depuis...longtemps ; rive droite, seul un sentier monte vers le petit col et va vers Ardolou et Pech Lat , chemin abandonné depuis trés longtemps . Est-ce le pont romain ? Carte de Cassini : ? ?. Cà y ressemble, tant à la facture des blocs, qu'à la qualité du mortier-béton. Mais le pont n'est pas arrivé là tout seul, et pour rien... ( - ruisseau des Mattes: il est souvent sec , en été ; lors de fortes pluies, il roule les eaux d' un bassin versant important : le Val de Dagne et tout le plateau de Lacamp :8 km sur 2 à 3 km de large ; les flots ont alors deux à trois mètres de haut ! cf inondations de novembre 1999 ; tous les cours d 'eau de l' Aude sont des tueurs !)( " et 14- 15 octobre 2019: routes arrachées, une douzaine de morts, 6000 véhicules à moteur détruits !....Polémique : si les dits véhicules n'avaient pas été à " allumage et tout systémes électroniques § § § , on en aurait récupéré au moins 5800 ! CON se le dise! car :- le moteur est étanche, un carbu, çà se lave et çà se souffel, un allumeur, appelé Delco, ça se lave et ça se séche, etc, etc...).
Les traces des blocs du pont sont éparpillées dans le lit du ruisseau des Mattes : les pierres taillées , et leurs volumes, ainsi que les traces d' outils de taille sont similaires aux blocs de pierre qui jonchent le ruisseau du Merdaux , sur lequel était le pont,emprunté par la Voie Aquitania ( d' aprés les écrits de Décramer R-L-Toulouse); - le Merdaux ( "qui porte bien son nom") est un ruisseau à l ' est de l ' Horte ( " 70 km/h svp, sinon 90 Euros"), sur la 113, vers le carrefour ferré de Floure; le ruisseau fait trois Km de long, il est à sec, sauf quand il pleut , auquel cas , bassin versant pelé oblige, il manque tout juste de passer sur la Nationale ( feue !); de nombreux tegulae le jonchent ; il devait y avoir sur une berge une "taberna".( éclat d'amphore dans le talus) . Aux Mattes, Il s' agit d ' un pont , soit pour servir de sortie du minerai d' une mine " en face", mais pour sortir du minerai, on aurait fait un pont étroit pour le passage des mules,; soit , puisqu ' il est si large, presque trois mètres, il s' agit d' un pont sur le chemin d' extraction de la production des blés du Val de Dagne, et du plateau de Lacamp ; l ' ensemble de ces terres fait une bonne cinquantaine de Km 2 de terres trés limoneuses ( Val) , donc fertiles ; en effet , l ' extraction des blés est plus facile par le chemin des Gorges, plus le pont , plus le chemin vers l ' Ordolou , disparu, et vers Camplong, que par le chemin de Requi , le col, puis le thalweg de la Caboche, vers Capendu- Liviana-; la route actuelle,par cette voie du Nord , est construite constemment à flanc, et a été creusée fortement sur une grande longueur; il était donc plus économique de construire un pont pour petit charroi sur le ruisseau des Mattes, direction les plaines de Fabrezan et Lézignan-des-Religieuses(c'est le nom sur Cassini, " j'y suis pour rien!").(même ordre d'idée que le pont à trois arches, 17-18 eme siècle, de Ladern, qui donne "sur rien du tout", ou sur les Trois Seigneurs, sur le Lauquet.
-A partir d' Ornaisons , par la D 224 , donc sur la Voie Aquitania, part une bretelle dite "voie Domitienne" (ou denommée par certains), qui descend vers le sud, par la Romane, et le sud de Bizanet , par la "voie Domitienne ou Héracléenne", passant à l'Abbaye de Frondfroide puis s'enfonçant dans le massif de Fontfroide par l'Aragnon -campagne- et Sainte-Eugénie -"ancien prieuré" , et arrivant à Portel , D 611 , et sur la Berre, et la D3 ,?, ou Gasparets-Sigean. ; mais ,il n'y avait pas qu'une voie vers un lieu, de la même façon qu'il y a des "traverses" sur le réseau routier actuel,; cette voie doit être une "traverse" entre la voie Aquitania et la Voie Domitia- Sud de Narbonne, destinée à éviter le passage par Narbonne, plus long ( et peut- être , aussi, plus taxé au passage d'un possible octroi) ; cette voie n'est qu'un chemin de terre ( fermé peut-être à la circulation V.L, dés l'entrée entre parking de l'abbaye de Fontfroide , et son sud; empruntable par les V.L de locaux ; trés roulable en VTT) .....Au sujet des ornières de Gasparets : voir site : S VIA DOMITIA SIGEAN ELNE 002" sur carlig.typepad.fr : photos trés caractéristiques..
En face-sud de Sautés , entre Trébes et Carcassonne, existe un chemin romain qui passe au pied Nord de la colline ( et du domaine) de Montorgueil ; ce chemin passe au sud de Trébes ; il peut rejoindre la Voie Aquitania , aprés Trébes , comme filer vers l' Alaric , passant soit vers Monze , soit vers Montlaur.....Il est dénommé Vieux Chemin de Narbonne...